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− Ton autobiographie :

 

Ambassadrice de Wattpad pendant deux ans et auteure aux Livresque éditions depuis juin 2018, je vis à Dijon. Rien dans mon passé, mes occupations professionnelles ou mes études (droit et sciences politiques) ne me prédisposait à écrire des romans de sfff, si ce n’est l’envie dévorante de gribouiller les histoires qui germaient dans ma tête.

 

− Quel a été le premier roman que tu as lu ?

 

Si je voulais la jouer cultivée, je citerais un classique... mais, en toute honnêteté, je ne pense pas que ce soit le cas. La vérité est que je ne me souviens pas de l’œuvre qui a inauguré ma vie de lectrice. Mais l’ouvrage en question a de fortes chances d’être l’un des romans de Walter Farley, Flamme et Black ont beaucoup galopé dans ma tête à l’enfance et à l’adolescence (passion des chevaux oblige).

 

− Y a-t-il des messages que tu aimerais faire passer à travers tes romans?

 

Lire et écrire sont avant tout des moments privilégiés de « décrochage » solitaire où on s’affranchit de la réalité. On peut certes apprendre et s’ouvrir l’esprit avec un livre, mais lorsque j’écris mon but premier est de me divertir moi-même en espérant, par voie de conséquence, que le lecteur qui viendra par la suite éprouvera le même plaisir. Je n’ai aucune envie d’ennuyer et de m’ennuyer.

En outre, s’il y a un message, tout est fonction des situations où m’emmènent mes personnages. Je ne planifie jamais, je jardine... Mais j’avoue qu’étrangement les revendications féministes trouvent toujours une bonne place dans mes histoires !

 

− Si tu étais l'un de tes personnages, lequel serais-tu? Pourquoi?

 

Je les malmène fréquemment... alors je ne suis pas certaine d’avoir envie de vivre une aventure dans leurs corps d’encre et de papier ! En revanche, ils sont tous là, dans un recoin de ma tête. Prêts à servir... Je pense qu’inconsciemment ou volontairement, on transfert des traits, ou des travers personnels, en eux. Plus que m’incarner dans l’un de mes livres, la vraie question serait donc quel degré de ressemblance existe entre mes marionnettes et moi...

 

− Quel roman viens-tu présenter au salon ?

 

Par rapport à l’année dernière, je présente deux nouveaux romans à Fantasy en Beaujolais : L’Astre de mort, le livre 2 de la saga des Astres, une saga de sorcières sur la base de la légende de la vouivre, et Bleu Acier, un one shot façon Kill Bill.

 

 

− Combien de fois es-tu venu à Fantasy en Beaujolais ?

 

Avec cette participation, ce sera la deuxième fois.

 

− Ton auteur préféré ? Ton roman ou saga préféré ?

 

Au risque de décevoir, je n’ai ni auteur, ni saga ni roman préféré et je suis très éclectique dans mes choix de lectures. Je suis une abeille qui butine un peu partout. L’inspiration et le plaisir de lire se trouvent pour moi dans la diversité. Je n’aime pas les visions étriquées et « ethnocentrées » sur un genre littéraire, un auteur ou une manière d’écrire. L’important, c’est la découverte, le voyage immobile entre les pages qui défilent. Pas le nom sur la couverture.

 

− Un souvenir de salon ?

 

Difficile d’en choisir un seul. Chaque rencontre avec les personnes qui s’arrêtent est unique. Et il y a le plaisir de se retrouver entre auteurs pour échanger et découvrir d’autres univers.

 

− Tu as une phrase pour définir la lecture ?

 

Chaque lecture ouvre la porte d’un monde, elle invite vers l’ailleurs et enrichit l’âme d’une vie supplémentaire.

 

Donne-nous envie de découvrir ton univers

 

Plus qu’un univers unique, j’essaie de créer à chaque fois un monde différent. Même les livres de la saga des Astres résonneront (lorsqu’elle sera achevée) d’une énergie et d’une inspiration propres à chacun. C’est en tout cas mon ambition.

Je me refuse à écrire des histoires identiques.

Mes derniers projets confirment cette tendance, et je mélange de plus en plus les genres et les styles au sein d’un même récit. On peut passer de la bit-lit à l’horreur, au polar et à la poésie versifiée ou en prose, d’une page à l’autre ; de même, le point de vue narratif n’est jamais figé. Je m’efforce de surprendre et de divertir, tout en prenant plaisir à ce travail de tissage de mots.

 

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